Adviens!
Marie PROUSEL
Psychopraticienne Monbourquette
Accompagnement individuel, ateliers collectifs, conférences
à ce que tu es...
Jean Monbourquette
MA PRATIQUE
Parce que nous sommes chacun fait pour le beau, pour le bon et pour le bien, j'accompagne la personne de façon individuelle (cabinet ou visio), ou par le biais d'ateliers, afin qu'elle se révèle à elle-même. A sa pleine dimension humaine, à sa dignité: infiniment aimable et capable.
Et parce que j'ai la conviction que de la blessure advient la puissance de Vie, j'accompagne sur les chemins du deuil et du pardon pour qui choisit de s'y aventurer.
C'est un magnifique chemin pour grandir en humanité et en liberté.
Et enfin devenir qui l'on est, vraiment!
Adviens!
Comment cela se fait-il?

L'estime de soi

L'estime de soi est le socle pour bien vivre avec les autres et avec soi-même...
Mon accompagnement permettra de transformer vos représentations mentales nuisibles, pour devenir bienveillant vis-à-vis de vous-même. pour devenir votre meilleur ami.
La PNL, l'écoute active, la psychosynthèse issue des travaux de R. Assagioli, le travail de l'ombre issu des travaux de Jung.. sont mes outils.
C'est une invitation à grandir en liberté et oser être pleinement Soi-même.
Ma spécificité est de faire le lien entre la psychologie: ( choisir de grandir en transformant ce qui a besoin de l'être, ce qui est nuisible). Et la spiritualité en faisant appel au 'Soi'. Le Soi est cette instance au cœur de chacun, notre âme habitée par le divin qui a le pouvoir de nous guérir en profondeur.
Apprendre à s'aimer. A se faire confiance. S'affirmer. Découvrir son âme..
Cet accompagnement pourra passer par la traversée d'un deuil non résolu, afin de lâcher ce qui n'est plus pour s'ouvrir à ce qu'on est devenu.
Ou par un processus de pardon.
Apprendre à s'aimer est l'aventure de toute une vie! Et si vous la commenciez maintenant?
APPRIVOISER SON OMBRE
L'ombre est cette partie de notre personnalité qui nous veut du bien, mais qui demeure inconnue de nous car elle se trouve dans notre inconscient. C'est par des signaux intérieurs de malaises, d'angoisses voir de burn out que nous pouvons déceler que nous avons une ombre à intégrer.
L'ombre peut aussi se manifester par le biais de nos projections sur autrui: quand quelqu'un m'exaspère, ou m'attire de façon irrésistible: c'est de moi que ça parle!
=> Participer à cet atelier sera l'occasion de comprendre ce phénomène en général, et en soi en particulier.
Et au delà de la théorie, ce sera l'occasion d'expérimenter concrètement comment apprivoiser un trait de notre ombre.
L'objectif ultime?
Cesser de chercher à convenir, et s'autoriser à être soi! Grandir en liberté!
Vivre un atelier
à Eterpigny (80)
( 2 jours)
7 et 8 nov 2025
Et si vous voulez..
VIVRE un atelier hors les dates proposées,
LE PROPOSER dans votre entreprise, votre école, chez vous...
ORGANISER une conférence?
Parlons en!
Le pardon
Il est un chemin de guérison...
Un sujet passionnant, qui me touche en particulier, qui nous touche chacun:
En effet, pour sortir du ressentiment et retrouver la paix intérieure après une blessure, le pardon est LE chemin. Mais il n'est pas qu'un acte volontaire. Le choisir est nécessaire mais pas suffisant.
Le cheminement élaboré par Jean Monbourquette, est balisé par différentes étapes psychologiques tout d'abord- (quand j'ai été blessé, je fais le choix d'aller à l'intérieur pour comprendre ce qu'il s'y passe): Alors, pas à pas, j'aurais à reconnaître ma vulnérabilité, sans masque, à exprimer mes émotions, dont ma colère, et mon envie de vengeance parfois... Jusqu'à me questionner sur le sens. Puis passer par cette étape cruciale qu'est le pardon à moi-même...
S'en suivent des étapes spirituelles, qui consistent à préparer mon intériorité à accueillir la grâce de pardonner. Elle vient à point lorsque le cœur est prêt. Un peu comme un fruit tombe lorsqu'il est suffisamment mûr.
Car le pardon ne se commande pas.
Le pardon est avant tout un cadeau à toi-même.
Il libère du passé et permet de vivre dans le présent.
Il est véritablement libération de l'enfer-me-ment provoqué par la blessure.
Pour cheminer sur ce chemin de guérison des blessures intérieures, voici quelques propositions concrètes:
(Sans exclure la possibilité de cheminer en individuel)

"Toute fêlure, semence.
Toute fracture naissance."
F. Cheng
MATIERE A REFLEXION
LIRE un article de blog:
Le deuil

Le deuil est un processus, une expérience de vie vécue par tous, mais qui est peu accompagnée. L'on peut être en deuil suite à la perte d'un être cher bien sur, mais aussi après la perte d'un amour, d'une amitié, de la santé, de son métier, d'un idéal..
Et si nous avons tous en nous les ressources pour vivre ce processus de résolution de la blessure à l’attachement, des résistances peuvent s'enclencher. Et le travail de deuil est bloqué.
Ces résistances peuvent peut être l'incapacité à exprimer ses émotions, l'adieu qui n'a pu être dit, l'impossibilité de participer aux funérailles, ou de ne pouvoir partager avec d'autres sa douleur d'avoir vécu cette perte...
Or, négliger de faire nos deuils nous mène à d’autres formes de mort, tels des moments dépressifs, un stress inhabituel, un mal être sournois, une culpabilité malsaine, une perte de repères, de croyances et de sens. Un peu comme si nous avions des bleus à l’âme." écrit Isabelle d'Aspremont, co-auteur avec Jean Monbourquette de 'Excusez-moi, je suis en deuil'.
Un nouveau chemin, fait de transformation profonde, existe, pour qui choisit de s'y aventurer...
Un chemin qui aidera à retrouver l'élan de vie, le goût de la vie.
au cabinet ou en visio
Atelier
le 12 & 13 décembre 2025
au sanctuaire de Montligeon (61)
Chers endeuillés, je fais le vœu que ces quelques ajouts puissent vous aider dans votre traversée de la douleur... Et vous assure de ma profonde sympathie dans cette épreuve que vous vivez.
Nul ne devrait traverser un deuil tout seul! Marie
Lettre à celui ou celle qui veut aider une personne endeuillée.
Le docteur Christophe Fauré, psychiatre et psychologue a remarqué que la personne en deuil ne trouve pas facilement les mots pour communiquer ce qu’elle ressent à son entourage. Ainsi, il propose cette "lettre à celui ou celle qui veut m’aider", afin de donner des pistes aux proches pour mieux vous comprendre et à mieux vous aider. Cette lettre est écrite à la première personne, en "je".
« Il y a tant de choses que j’aimerais te faire comprendre et partager avec toi. Tant de choses qu’il m’est difficile de me formuler à moi-même, mais que je ressens au plus profond de mon cœur.
Depuis le départ de … , tout a changé. Le sens que je donne à ma vie, ma relation aux autres, mes priorités… Tout est bouleversé. J’ai tant de mal à trouver de la lumière au milieu de ce chaos. C’est comme si j’avais perdu le mode d’emploi d’une vie normale. Pour l’instant, je survis, même si je fais des efforts pour ne pas trop montrer aux autres l’intensité de ma détresse. Comprends-le, : je ne veux pas les regards condescendants, ni les phrases convenues qui m’enferment dans un statut de pauvre victime.
TE DONNER DES PISTES AFIN DE MIEUX M'AIDER
Je suis certes aujourd’hui fragile et vulnérable– comment pourrait-il en être autrement ?– mais je reste une personne qui a besoin qu’on la considère avec dignité, pudeur et respect, sans l’infantiliser, sans la prendre désormais pour une «petite chose». J’ai besoin que tu m’encourages avec douceur et bienveillance, et que tu me fasses confiance sur le fait que je vais traverser cette épreuve, même quand tu me verras au plus profond de ma peine et que tu me croiras dans une impasse.
c’est pourquoi j’ai envie–j’ai besoin– de te parler aujourd’hui en vérité. Pour que tu saches ce que je vis. Peut-être aussi pour te donner des pistes, afin de mieux m’aider, si tu le souhaites. Ne le vis pas comme une contrainte ou une obligation. Vois-le plutôt comme le souhait de nous mettre en phase, toi et moi.
UNE TRÉS LONGUE CONVALESCENCE
Jour après jour, j’apprends ce que signifie « être en deuil ». Comme pour tant de gens, ce mot deuil fait peur : on se sent soudain démuni face à une souffrance que rien ne semble pouvoir apaiser. Je pense que tu éprouves aussi cela, quand tu te retrouves face à moi. Je découvre également que le deuil est un processus –comme un processus de cicatrisation. Il va durer beaucoup plus longtemps que tu ne l’imagines. Il se mesurera en années. Le plus âpre à vivre n’est pas juste après la perte, mais six à 10 mois plus tard, quand tout le monde, pense, à tort, que « tout est réglé ». Non : c’est véritablement là que ma douleur se fera plus intense, mais elle sera plus souterraine, moins visible. Ainsi, n’oublie jamais que ce que je te montre – six mois, un an, 2 ans ou plus encore… après ma perte- n’est pas nécessairement le juste reflet de ce que je vis intérieurement.
UN DECALAGE ENTRE L'INTERIEUR ET L'EXTERIEUR
Ce décalage peut t’induire en erreur, en te faisant croire que je vais mieux, quand je me surprends moi-même à rire aux éclats. Étrangement, je découvre que la joie et la plus profonde détresse peuvent coexister dans une même personne. J’ai donc besoin de ton soutien et de ton affection bien au-delà de ce que tu crois, et de ce que tu vois. Cela ne signifie pas que je vais être au plus mal pendant des années, mais la cicatrisation de ma blessure va prendre beaucoup de temps. Je vais être comme en convalescence pendant très longtemps, même si, extérieurement, je semblerai « aller mieux », en te présentant un visage que je voudrais montrer serein.
UN ÉPUISEMENT PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE
Je croyais que le deuil, c’était la peine, mais je découvre aujourd’hui que le deuil, c’est avant tout l’épuisement–physique et psychologique. Un épuisement qui dure pendant des mois, et souvent des années : je me sens sans cesse fatigué (e), épuisé (e), au bout du rouleau, alors que mon activité est parfois réduite au minimum. Je sais que c’est normal au cours du deuil, mais cela peut avoir une incidence dans ma relation avec toi, quand tu me proposes des activités.
Je sais aussi que parfois mon comportement te déroute : je refuse tes invitations, je n’ai envie de rien. Je suis parfois en colère contre la terre entière. Je me sens irritable, à fleur de peau, comme écorché(e), la peau à vif. Ce n’est pas contre toi, c’est l’expression de ma détresse et de mon incapacité à « prendre sur moi ». Parfois, je n’y arrive plus, car cela me demande trop d’efforts, alors que j’ai si peu d’énergie. Ne le prends pas pour toi, s’il te plaît.
LE NECESSAIRE TRAVAIL DE DEUIL
Quand tu te sens démuni(e) face à ma peine ou à mes larmes, ne t’effraie pas. Ne te sens surtout pas obligé de faire ou de dire quelque chose pour m’en sortir. Parfois, ta proposition d’une promenade en forêt (...) va tomber à plat car je n’aurai pas la force de sortir de la maison. S’il te plaît, continue à me proposer des choses, même si je les refuse la plupart du temps. C’est la constance de ta présence et de tes propositions qui vont progressivement me reconnecter à la vie.
Quand je te parle encore, et encore de ce que je ressens de mon manque, de mon épuisement, ne crois jamais que je me complais dans ma peine. Ce n’est pas le cas : j’ai appris que cette répétition de ce que je vis intérieurement–même si cela te semble parfois « malsain » ou peu aidant - est en fait nécessaire à l’intégration psychologique et émotionnelle de ma perte. C’est la même chose quand je regarde les photos ou quand j’ai besoin d’aller régulièrement au cimetière… Cela fait partie de ce qu’on appelle le « travail de deuil ». Cela est sain et utile.
SOIS JUSTE TOI, AVEC TA PRÉSENCE SILENCIEUSE
Quand tu me vois pleurer, ou face à ma détresse, je comprends que tu te sens impuissant, et que cela soit difficile pour toi de rester en ma présence, mais, s’il te plaît, reste. Ne me fuis pas. N’aie pas peur. Reste en silence, auprès de moi ; prends-moi dans tes bras. Ne t’oblige pas à dire quelque chose de particulier pour m’apaiser. Sois juste toi, avec ta présence, silencieux, ton regard, ton toucher. Très souvent, je n’ai besoin que de cela pour traverser mes heures sombres. Au bout du compte, n’essaie pas d’être une personne différente de celle que tu es : reste juste là, présent, attentif, sans rien forcer, sans chercher à adopter des attitudes qui ne sont pas les tiennes.
Et aussi : n’aie jamais peur de « remuer le couteau dans la plaie ». J’ai besoin que tu dises le nom de mon enfant, de mon compagnon, de mon parent… Même des années après sa disparition. En vérité, je pense sans cesse à elle, même si mon esprit semble ailleurs. Une de mes plus grandes peur est qu’on l’oublie, que plus personne ne se souvienne d’elle, et je te suis reconnaissant quand tu mentionnes son nom, ou un souvenir, ou quoi que ce soit qui me montre qu’elle continue d’exister aussi pour toi. S’il te plaît, n’hésite pas ! De même, lors des anniversaires, (sa naissance ou de son décès par exemple) tu ne mesures pas combien, je suis touché par un simple SMS ou un petit mail de soutien, même des années après sa disparition : pas besoin de grandes phrases, juste me dire que tu es là, que tu penses à moi, à lui, à elle… Cela me suffit!
NE TE PRIVE PAS DE ME PARLER DE TON BONHEUR
De mon côté, il faut que j’accepte que tu as le droit d’être heureux. Je dois apprendre à me réjouir de ce qui se passe de bon ou de beau dans ta vie, alors que la mienne est dévastée. C’est difficile de voir le bonheur des autres, quand le sien a été dérobé. Mais, en même temps, ne te prive pas de me parler des belles choses de ta vie. Ne te limite pas face à moi : si je sais que tu es conscient de ma peine, et que tu es précautionneux à ne pas nier mon malheur, je peux accueillir ce que tu as à me dire, même si cela me serre le cœur. je sais que la vie continue et que je ne peux pas demander aux autres de mettre leur vie en suspens parce que j’ai perdu quelqu’un d’essentiel dans mon existence. Cela va me prendre un certain temps avant de pouvoir t’écouter de façon paisible. Mais je vais y arriver : ceci est la promesse du processus de deuil.
Je sais que je te demande beaucoup. C’est réellement difficile d’accompagner quelqu’un en deuil; j’en ai conscience, mais, s’il te plaît, reste à mes côtés. J’ai besoin de ta présence, aussi discrète soit-elle. C’est ainsi que tu me manifestera ton amour, ton affection, ton amitié. Et tu verras : ceci rendra d’autant plus fort le lien qui nous unit.
Merci d’être là pour moi, comme je pourrais, un jour, être là pour toi.
Je t’embrasse.
Extrait de Vivre le deuil au jour le jour. Dr Christophe Fauré. Ed. Albin Michel.
Quelques titres sur le thème du deuil...
Bibliographie à propos de la fin de vie:
- La mort intime. M. de Hennezel
- Derniers fragments d'un long voyage. Ch. Singer
- Constellation. L'homme étoilé. (Bande dessinée)
- Le temps précieux de la fin. J. Monbourquette
Bibliographie à propos du deuil:
- Vivre le deuil au jour le jour. Christophe Fauré
- Aimer, perdre et grandir: J. Monbourquette
- Oscar et la dame rose. E.E Schmitt (à partir de 12 ans)
- Euh... Comment parler de la mort aux enfants. D. Horvilleur
- Un enfant. P. Vergauwen et F. Van de Woestyne
- Finitude, solitude, incertitude. Philosophie du deuil. J.M. Longneaux
- Vivre avec nos morts. D. Horvilleur
Pour les enfants:
- Le garçon qui voulait courir vite. P. Botero. Père Castor Flammarion(12/15 ans)
- Et puis après on sera mort. E. Brami, Tom Shamp. Seuil jeunesse. (6/9 ans)
- Ma maman ourse est partie. R. Gouichoux, O.Tallec. Flammarion (3/ 6 ans)
Pour en savoir plus sur la pédagogie Monbourquette, visitez le site www.estimame.com